Sensibilisation sur un chantier IDEC pour travailler en contexte de Covid-19

    ©©Groupe IDEC

    Le Groupe Idec, qui opère comme aménageur, promoteur, concepteur-constructeur, investisseur et fournisseur de solutions énergétiques, a relancé depuis le 20 avril dernier la majorité de ses chantiers en France. «Tous nos chantiers ont été suspendus le 16 mars au matin, avant même l’allocution du président de la République, explique Hervé Bernard, directeur QSE et référent Covid-19 pour l’ensemble du Groupe. Dès lors, un comité de direction exceptionnel s’est tenu chaque jour pour analyser l’évolution de situation et anticiper une reprise dès que possible.»

    Le recours à l’autodiagnostic

    Cette période d’un mois a été mise à profit pour préparer le redémarrage de l’activité. «Nous attendions la validation du guide de préconisations de l’OPPBTP sur lequel je me suis beaucoup appuyé», explique le directeur QSE. Dans la seconde version du document publiée le 10 avril, la possibilité pour les salariés de faire leur autodiagnostic a été bien accueillie. «Nous laissons aux entreprises le choix entre le formulaire santé et l’autodiagnostic, l’objectif étant d’identifier et de responsabiliser les personnes qui viennent travailler et leurs employeurs. Ce contrôle reste le meilleur moyen d’endiguer la propagation du virus.»

    Des échanges répétés avec les entreprises partenaires

    Le Groupe a instauré une check-list à remplir par les équipes travaux avant le retour des entreprises sur les chantiers. Elle consiste à vérifier la disponibilité des services de secours, s’assurer de l’accord des clients pour la reprise des travaux et les documents indispensables à échanger avec les entreprises partenaires. Y figurent notamment : l’attestation de reprise des travaux, la liste des référents Covid-19 et leurs suppléants, une liste d’émargement des salariés attestant avoir reçu une information et une sensibilisation sur le coronavirus, plusieurs affiches de prévention (lavage des mains, lavage des gants réutilisables et retrait des gants jetables).

    Le Groupe Idec demande également aux entreprises de fournir à leurs salariés un kit d’hygiène personnel avec gants, stylo, lingettes et papier toilette. «Nous leur avons aussi adressé la fiche « 10 points pour échanger avec votre client » incluse dans le guide pour les informer sur nos devoirs vis-à-vis de la base vie et leur assurer qu’elles reprennent dans les meilleures conditions.»

    Base vie : affichage, nettoyage et rotations

    Zones sensibles, les bases vie ont été désinfectées par une entreprise de nettoyage dont un employé reste à demeure à la réouverture du chantier. «La capacité des bases vie a été réduite de moitié et des rotations sont organisées pour l’habillage et le déshabillage dans les réfectoires et les vestiaires.», explique Hervé Bernard. Affichage, nettoyage, gestion des déchets…, tout est fait pour rassurer les compagnons. «En concertation avec les CSPS, les PGC ont été révisés pour être en concordance avec ces mesures spécifiques. Le PGC validé est envoyé aux entreprises afin qu’elles puissent adapter leur PPSPS.» Une fois toutes ces conditions réunies, et pas avant, un mail de confirmation autorise l’entreprise à reprendre le chantier.

    Suppression de la coactivité

    La première semaine (du 20 au 27 avril), deux ou trois entreprises au maximum, représentant une quinzaine de personnes, ont été admises sur chaque chantier après avoir rempli le questionnaire d’accès. Sur les zones de travail, la coactivité est réduite au strict minimum. Le phasage a été revu pour éviter toute superposition d’entreprises (le même jour au même endroit).

    La reprise, même partielle, de l’activité nous a permis de vérifier que les préconisations du guide OPPBTP étaient bien applicables, sans trop de contraintes. De plus en plus d’entreprises vont être aptes à reprendre, mais nous restons très stricts sur les mesures de protection. Tant que la distanciation d’un mètre sera maintenue, il nous sera difficile d’augmenter le rythme. À moins de passer au port du masque, d’une visière et de gants pour assurer la protection des salariés. Mais, en raison de l’inconfort, l’application d’une telle mesure serait à mon avis contreproductive.

    Hervé Bernard, directeur QSE groupe IDEC

    * Les informations au sujet de l’épidémie de Covid-19 évoluent rapidement. Ces propos ont été recueillis le 1er mai.

    En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de Cookies. Ceux-ci nous permettent de connaitre votre profil preventeur et d’ainsi vous proposer du contenu personnalisé à vos activités, votre métier et votre entreprise. En savoir plus