Organiser la prévention sur les chantiers

    Gérer les situations d'urgence

    Les 10 bonnes pratiques en cas d'accident sur le chantier

    Un de vos salariés a un accident sur le chantier. Comment mettre le blessé au plus vite en sécurité ? Après l’accident à quoi faut-il penser ? Quelles sont les démarches administratives ? Comment aider les salariés présents à reprendre le travail sereinement ? Voici étape par étape les bonnes pratiques à adopter en cas d’accident.

    Explorer les services de la Prévention

    Pour me préparer à intervenir.

    Pour me préparer à intervenir.

    J'organise mes moyens de secours.

    Les 10 bonnes pratiques en cas d'accident sur le chantier

    1. Prévenir le sauveteur secouriste du travail

    Le premier réflexe à avoir est, bien sûr, de prévenir immédiatement le sauveteur secouriste du travail. Une liste à jour mentionnant leur nom doit être affichée sur le chantier. Les sauveteurs secouristes du travail sont reconnaissables au logo placé sur leur casque et sur leur tenue de travail.


    2. Appeler les secours

    Le secouriste vous demandera d’alerter les secours. Appelez le 18 pour les pompiers, le 15 pour le Samu ou le 112 (centre d’appel secours).

    Il faudra donner les renseignements suivants :

    • votre adresse,
    • la nature de l’accident (chute, asphyxie, éboulement…),
    • le nombre de blessés,
    • l’intervention réalisée par le secouriste,
    • un point de rendez-vous où retrouver les secours pour les guider jusqu’à la victime.
    • Faites répéter les informations et ne raccrochez pas en premier.


    3. Mettre le chantier en sécurité

    Après l’appel des secours, il est important de mettre très vite le chantier en sécurité. Cela permettra d’éviter le suraccident. Vous ne pourrez procéder à une reprise des travaux qu’une fois vous êtes assuré que toutes les règles de prévention nécessaire ont bien été mises en place. Il faudra prendre en considération les « arrêts de travaux » pouvant être signifiés par l’Inspection du Travail dans la remise en état du chantier.


    4. Déclarer l’accident du travail à la CPAM

    L’accident doit être déclaré dans les 48 heures à la caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) dont dépend la victime. La déclaration peut se faire avec un formulaire Cerfa ou en ligne. Envoyez ensuite une attestation de salaire à la CPAM, afin que la victime puisse recevoir ses indemnités journalières.


    5. Obligation de l’employeur d’informer l’inspection du travail en cas d’accident du travail mortel

    Depuis le 12 juin 2023, lorsqu’un salarié est victime d’un accident du travail mortel, il appartient à son employeur d’informer, dans les 12 heures suivant le décès, l’agent de contrôle de l’inspection du travail compétent pour le lieu de survenance de l’accident. En savoir plus


    6. Délivrer à la victime une feuille d’accident du travail

    La CPAM fournit un formulaire vierge d’accident du travail que l’entreprise doit remplir et donner à la victime. Celui-ci aura ainsi une prise en charge à 100% de ses frais médicaux.


    7. Aviser le CSE

    Suite à un accident du travail, le CSE s’il existe, doit être averti afin qu’il puisse réaliser une enquête sur les circonstances dans lesquelles il s’est produit. Celle-ci a pour objectif de proposer des moyens de prévention destinés à éviter qu’un accident de même nature ne se reproduise.


    8. Informer le médecin du travail

    Tout accident du travail avec arrêt doit être notifié au médecin du travail de l’entreprise.


    9. Penser à une assistance psychologique

    Un accident grave peut avoir un impact psychologique important sur les personnes présentes sur le chantier et tout particulièrement sur les témoins. Le médecin du travail peut vous conseiller sur les mesures à mettre en place et les spécialistes à consulter.


    10. Mettre à jour le DU si nécessaire

    Suite à un accident du travail, il est souvent nécessaire de mettre à jour le document unique d’évaluation des risques afin de prendre en compte les éléments à l’origine de l’accident dans l’évaluation des risques professionnels. Le plan d’action élaboré suite à l’évaluation des risques devra également être revu pour mettre en place les actions (techniques, organisationnels, formation) qui éviteront qu’un tel accident ne se reproduise.


    11. Se faire conseiller par l’OPPBTP

    Un conseiller en prévention de l’OPPBTP peut vous accompagner dans vos démarches de prévention, notamment dans la réalisation de l’analyse après accident, et vous aider à définir les mesures techniques ou organisationnelles nécessaires.

    Les solutions pour gérer les situations d'urgence

    Besoin d'aller plus loin
    Mettez en place des actions de prévention sur vos chantiers
    Voir vos situations de travail
    Besoin d'aide pour réaliser un arbre des causes ?
    Accéder

    En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de Cookies. Ceux-ci nous permettent de connaitre votre profil preventeur et d’ainsi vous proposer du contenu personnalisé à vos activités, votre métier et votre entreprise. En savoir plus