Fortes chaleurs et canicule au travail : quelles approches internationales ?

Au fur et à mesure que les vagues de chaleur sont plus fréquentes et intenses, les travailleurs de différents secteurs (construction, agriculture, industrie manufacturière, transport…), souvent exposés à des températures élevées, seront vraisemblablement à l’avenir confrontés à des conditions de travail de plus en plus difficiles. Comment préserver leur santé et leur sécurité ? Au-delà de quelle température faut-il intervenir ? Quelles actions mettre en œuvre ?

Un nouveau rapport d’Eurogip donne un aperçu des réponses à ces questions, apportées dans de nombreux pays :

• En Europe : Allemagne, Autriche, Belgique, Chypre, Espagne, France, Grèce, Italie, Lettonie, Luxembourg, Malte, Portugal, Royaume-Uni, Slovénie et Suisse.
• Et dans le monde : Australie, Nouvelle Zélande, États-Unis, Canada, Afrique du Sud, Pays du Golfe, Chine, Japon et Corée du Sud.

Consulter le rapport sur le site d’Eurogip

Pour faire face aux risques liés à une forte chaleur ou une canicule, l’une des questions principales – et difficulté – est de fixer une température maximale de travail. Les acteurs concernés dans ces pays ont adopté différentes positions en la matière. En termes de prévention, leurs initiatives vont de la législation au développement de systèmes de surveillance et d’alerte précoce, en passant par les conventions collectives, la normalisation, les campagnes de sensibilisation, les équipements de protection individuelle adaptés…

Élaboré sur proposition de l’OPPBTP et de l’Assurance maladie - Risques professionnels, le rapport porte plus particulièrement sur les métiers exercés en extérieur et donc particulièrement affectés par les vagues de chaleur.

Sur la base du recensement proposé dans ce rapport d’Eurogip, l'OPPBTP a publié en juin 2023 un guide de préconisations intitulé Fortes chaleurs et effets caniculaires sur les chantiers.