Gant bionique Clemessys

    ©Alexis Toureau 58

    Les exosquelettes se développent de plus en plus sur les chantiers. Dernière innovation en date : le lancement par Eiffage d’un gant robotisé adapté au secteur de la construction.

    Développé dans le cadre d’un partenariat avec l’entreprise suédoise Bioservo Technologie AB en 2017, le gant Ironhand était à l’origine destiné à la rééducation de la main. Il permet d’accompagner mécaniquement la force naturelle de la main pour réduire l’impact des contraintes physiques pouvant être générées par toutes les manipulations effectuées par les opérateurs.

    Concrètement, le gant est équipé de six capteurs : cinq au niveau de la dernière phalange de chaque doigt de la main, et le sixième au niveau de la paume. Les tendons synthétiques intégrés dans le tissu du gant suivent l’anatomie de chaque doigt. Ils peuvent développer une force de l’ordre de 4 kg par doigt en se substituant à la force qu’aurait dû développer l’opérateur. Ce gant offre ainsi de la force supplémentaire afin de réduire le risque de TMS du poignet et les microtraumatismes de la main. Il est relié par un câble, le long du bras, à une unité motrice, portée dans le dos, qui peut être utilisée pendant sept heures en continu de façon autonome. Côté poids, le gant pèse 20 grammes et l’unité motrice 800 grammes.

    Un test grandeur nature sur seize métiers

    Après deux années de développement, Eiffage a réalisé des tests grandeur nature sur des chantiers sur seize métiers (peintre, coffreur, tireur de râteau, soudeur, monteur électricien…) avec des gains de force allant de 25 à 86% en fonction des métiers.

    Dans le cadre d’un partenariat avec Loxam, le gant est désormais distribué chez le loueur partout en France et en Europe.

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