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Dossier - Sur le terrain

Risque chimique : la médecine du travail en première ligne pour accompagner les salariés

Le rôle du service de prévention et de santé au travail est renforcé par la récente loi santé au travail, en particulier sur le risque chimique où une expertise est souvent nécessaire.

Dernière mise à jour le : 20/09/2022

J D

Jeremy Debreu

Risque chimique : la médecine du travail en première ligne pour accompagner les salariés

En résumé :

  • La loi santé au travail renforce le rôle d'accompagnement du service santé-travail.
  • L'identification de solutions ou l'aide à la mise à jour du DUERP font partie de ses compétences.

La loi santé au travail du 2 août 2021 insiste sur le rôle du service de prévention et de santé au travail dans l’accompagnement des entreprises pour l’élaboration du document unique d’évaluation des risques professionnels (DUERP), notamment pour l’évaluation du risque chimique et des polyexpositions avec repérage des agents CMR présents dans les produits ou émis par les procédés. Mireille Loizeau, médecin coordinateur à l’APST-BTP-RP, confirme : « Les médecins sont formés, pour analyser des fiches de données de sécurité et les procédés de travail, étudier les postes de travail et formuler des conseils via leurs rapports d’intervention destinés à l’entreprise. »

Identifier des solutions

Le service de prévention et de santé au travail va apporter son aide afin de « préconiser des substitutions ou trouver des solutions pour réduire au maximum le niveau d’exposition. D’abord techniques: ventiler, capter, aspirer les poussières, adapter les méthodes de travail… Puis, en complément, avec la mise en place des protections individuelles: masque de protection respiratoire adapté, combinaison, gants… » Le médecin du travail et son équipe pluridisciplinaire sont présents à toutes les étapes : repérage, évaluation, mise en place d’un plan d’action et suivi de ce plan dans un processus d’amélioration continue. « Nous réalisons aussi un suivi individuel de l’état de santé des salariés avec, notamment pour les postes exposant au risque CMR, un suivi individuel renforcé permettant d’informer, de conseiller les salariés et d’assurer la traçabilité des expositions. » La loi santé au travail introduit également deux nouveautés : une visite de fin d’exposition et une visite de fin de carrière permettant de faire un état des lieux des expositions professionnelles et de mettre en place un suivi postexposition ou postprofessionnel.

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