256 Vrai/Faux Démolition d’un mur en parpaings

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    1. Risque de ruine de l’ouvrage
    Sur ce type d’ouvrage, il est préférable de réaliser la démolition du haut vers le bas, car des parpaings peuvent se désolidariser du mur et chuter sur l’opérateur.

    2. Absence d’étaiement provisoire
    Le mur en parpaings et son chaînage en tête de mur constituent une structure porteuse pour le plancher. Il faut donc mettre en œuvre un étaiement provisoire du plancher avant de démolir le mur. Attention cependant à la présence de raidisseurs verticaux.

    3. Démolition manuelle
    Il faut privilégier des moyens mécaniques de démolition (engins de démolition télécommandés ou électroportatifs) pour limiter, voire supprimer les vibrations et contraintes posturales subies par l’opérateur.

    4. Protections collectives incomplètes
    Le garde-corps côté mur est absent. Au fur et à mesure de la démolition du mur, l’opérateur 
    se retrouve face au vide.

    5. EPI incomplets
    Ce type d’intervention provoque des projections et des chutes de matériaux. L’opérateur doit être équipé d’un casque de protection.

    J’adapte mon mode opératoire en fonction des équipements dont je dispose.

    FAUX Le mode opératoire de démolition s’élabore principalement en fonction de la nature des matériaux constituant l’ouvrage à démolir (béton, parpaings, matériaux amiantés, pierres…) et de la structure de l’ouvrage. Si la structure est porteuse, il faut notamment s’assurer qu’une stabilisation provisoire des ouvrages adjacents ou qu’un étaiement est réalisé. Le mode opératoire doit donc préciser les travaux préparatoires de stabilisation, les phases de démolition, les équipements et la gestion des déchets.

    Je peux utiliser un escabeau pour les travaux réalisés à de faibles hauteurs.

    FAUX L’escabeau n’est pas un poste de travail en hauteur. Il n’assure pas la sécurité de l’opérateur pour des travaux qui impliquent des montées/descentes et des tâches répétitives. Dans le BTP, 20 % des chutes mortelles sont dues à l’usage d’échelles ou d’escabeaux et une grande partie d’entre elles surviennent à des hauteurs inférieures à 3 mètres. Il faut donc envisager d’autres moyens comme des PIR, des échafaudages roulants ou des PEMP.

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    Les vibrations peuvent générer à terme l’apparition de TMS.

    VRAI L’utilisation prolongée et répétée d’équipements électroportatifs de type marteau-burineur va exposer le salarié à des vibrations de l’avant-bras et du bras, source, à terme, de troubles musculo-squelettiques. Les fabricants proposent des équipements pourvus de dispositifs antivibratiles qui réduisent les transmissions de vibrations. La solution idéale consiste à utiliser un robot télécommandé qui supprime simultanément le risque de vibrations, de chute de hauteur, et qui réduit considérablement les conséquences en cas de ruine de l’ouvrage.

    256 Vrai/Faux Démolition d’un mur en parpaings robot

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    Si j’utilise un robot pour la démolition, je n’ai pas besoin d’EPI.

    FAUX Même en se tenant à distance de l’ouvrage en cours de démolition, il subsiste tout de même des risques de projection de matériaux et de poussières, et d’exposition à des nuisances sonores. L’opérateur devra donc porter des protections auditives, un casque et un appareil de protection respiratoire s’il n’y a pas de brumisation à la source.

    256 Vrai/Faux Démolition d’un mur en parpaings EPI

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    A RETENIR !
    Je respecte le mode opératoire prévu pour la démolition.Je travaille en hauteur à l’abri de protections collectives.Je privilégie des équipements mécaniques limitant les vibrations.Je porte les EPI adaptés.

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