Le bilan aéraulique réel sur chantier amiante
Sur les chantiers de niveau 2 ou 3 exposant au risque amiante, il est fondamental de s’assurer du maintien de la dépression dans la zone isolée/calfeutrée. Pour cela, l’aéraulique du chantier est étudiée dès le début du projet. Garantir un certain nombre de renouvellements d’air et avoir des valeurs de dépression, voire des vitesses d’air en certains points de la zone confinée, sont des nécessités.
Les étapes de l’étude de l’aéraulique d’un chantier
Dans cette perspective, l’encadrement technique élabore tout d’abord, le bilan aéraulique prévisionnel de la future zone de travaux. Il détermine grâce à cela les équipements nécessaires pour atteindre ces objectifs. Puis, l’encadrement de chantier (avec le concours des opérateurs) met en œuvre les équipements, conformément à ce qui a été identifié lors de l’élaboration du bilan aéraulique prévisionnel et joint au plan de retrait ou mode opératoire. Enfin, pour s’assurer de l’efficience tout au long de l’opération, et principalement avant d’engager les travaux amiante à proprement parler, l’encadrement de chantier avec son équipe réalise le bilan aéraulique réel.
Bilan aéraulique réel : quelles attentes ?
Ce qui est attendu du bilan aéraulique réel, ce n’est pas de « refaire » le calcul du bilan prévisionnel, mais bien de partir de la situation de chantier et de vérifier que les objectifs fixés sont atteints.
Dans ce sens, nous vous proposons en téléchargement une fiche outil pratique, c’est-à-dire un document opérationnel pouvant, le cas échéant, s’intégrer en tout ou partie dans le système qualité des entreprises dites de sous-section 3.
Cette fiche outil pratique rappelle les unes après les autres les étapes (mesures, calculs, etc.) nécessaires pour réaliser le bilan aéraulique réel.
Nous invitons les utilisateurs de cette fiche outil pratique à se faire accompagner dans leur appropriation par un encadrant technique par exemple et/ou un formateur.
Vous pouvez par ailleurs télécharger un document annexe consacré à la collecte de données de terrain afin d’alimenter le retour d’expérience nécessaire à l’élaboration des futurs bilans aérauliques prévisionnels de l’entreprise.
Pour pouvoir réaliser le bilan aéraulique réel, il est fondamental de maîtriser les quatre opérations mathématiques de base que sont l’addition, la soustraction, la multiplication et la division.