Le garde-corps temporaire de classe B

    Quel que soit le type de travaux sur un ouvrage, il existe de nombreux dispositifs d’ancrage des garde-corps en rive de pignon. Provisoires ou permanents, ils s’adaptent à la structure d’accueil : mur porteur de pignon en béton armé ou en maçonnerie. Les garde-corps temporaires installés en rive de pignon d’une toiture inclinée sont impérativement de classe B. L’inclinaison du garde-corps de pignon ne s’écartera pas de la verticale de plus de 15° vers l’extérieur ou l’intérieur.

    Le garde-corps en rive de pignon, un équipement phare de la protection

    Les garde-corps préviennent la chute des personnes ou des objets. Pour assurer la protection des opérateurs en bas de pente, il est conseillé de privilégier un échafaudage de pied ancré à la façade. Pour cela, l’échafaudage est certifié à cet effet par le fabricant. Le garde-corps du dernier étage comporte une protection intermédiaire de type grille rigide ou filet de sécurité.

    Ancrages permanents et provisoires

    Lorsque la façade est en maçonnerie, on s’assurera qu’elle est porteuse. S’il s’agit d’une maçonnerie de remplissage non porteuse, on la rigidifiera avec des chaînages verticaux et horizontaux ainsi qu’avec des arases de pointe de pignon en béton armé.

    Les ancrages permanents sont fixés dans le voile béton lors de la construction ou après perçage du mur. En cas d’isolation du bâtiment par l’extérieur, il est possible de reprendre le porte-à-faux de l’ancrage permanent dans l’épaisseur de l’isolant par un gousset fixé sur la face extérieure du mur.

    Les ancrages provisoires sont composés de tiges filetées qui traversent complètement le voile. Elles se fixent au moyen d’écrous ou de papillons. Les voiles maçonnés sont des ouvrages fragiles. Des mesures spécifiques de précaution sont à prendre.

    La bonne répartition des efforts réclame de mettre en place une plaque ou barre de répartition de surface entre l’écrou ou le papillon de serrage et le mur. Pour les ouvrage neufs, on privilégiera les fourreaux PVC au niveau des joints de maçonnerie.

    Évaluation des risques et contrôle préalables

    Avant de choisir l’équipement, une évaluation préalable des risques liés au montage de la protection collective temporaire et à son adéquation aux travaux à effectuer doit être réalisée. Une vérification par calcul ou essai garantit la résistance de la structure d’accueil aux efforts statiques et dynamiques du système de protection. Il est également nécessaire de s’assurer que les fourreaux sont équipés d’un verrouillage (goupille, boulon…). On n’insère pas non plus directement les potelets dans les trous percés de la structure d’accueil afin d’éviter le risque qu’ils sortent du fourreau.

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