S’équiper d’un minifinisseur pour appliquer mécaniquement les enrobés
Proche de ses salariés, cette TPE familiale aux différentes activités en travaux publics et maçonnerie a amélioré ses modes opératoires pour réaliser des enrobés chez des particuliers. Un minifinisseur avec chargeur a quasi mécanisé ses travaux avec à la clé une meilleure prévention, plus de productivité et un nombre accru de chantiers.
Date de mise à jour : 3 mars 2020
Impact en prévention
Cette action a le mérite de réduire de façon significative les manutentions manuelles et les gestes répétés. En effet, les salariés ne poussent plus de brouettes chargées d'enrobés jusqu'au lieu d'application. Par ailleurs, le régalage et le réglage du revêtement au râteau sont remplacés par la table du minifinisseur.
L'exposition à l'arrière de la benne du camion est très largement diminuée, limitant les risques de brûlures et d'ensevelissement liés à une ouverture accidentelle des portes arrières. Enfin, la gestion des déchets d'enrobés est mieux maîtrisée du fait de la mécanisation de l'opération.
Un minifinisseur avec chargeur pour faciliter l’application des enrobés
Ce dirigeant est en constante recherche d’innovations ou de nouvelles méthodes de travail. Grâce à ce minifinisseur alimenté par un chargeur pour appliquer les enrobés chez des particuliers, les manutentions manuelles sont réduites. Cette quasi-mécanisation du chantier a d’autres avantages. La meilleure qualité du revêtement, comme des finitions, réduit d’éventuelles reprises. La gestion des déchets est mieux maîtrisée. L’entreprise qui travaille plus vite applique 3 000 tonnes d’enrobés par an contre 6 00 tonnes auparavant. Facturant plus de surface, elle a augmenté sa marge par rapport à ses dépenses d’achat et de mise en œuvre.
Avec la mécanisation de l’application de l’enrobé, les opérations manuelles ont été réduites, limitant ainsi les risques de brûlure par l’exposition des compagnons à l’arrière du camion.
L’enrobé chargé dans une brouette
Les salariés devaient venir à l’arrière du camion avec une brouette et ouvrir la trappe pour la remplir avant de répandre l’enrobé. Cette exposition pouvait brûler les compagnons, voire les ensevelir lors de l’ouverture accidentelle des portes. De plus, la distribution de l’enrobé sur chantier nécessitait de manœuvrer la brouette sur le lieu d’application, provoquant des gestes répétés.
Une application de l’enrobé facilitée
Les opérations manuelles ont été considérablement réduites. L’entreprise utilise désormais un chargeur pour transporter l’enrobé de l’arrière du camion vers le minifinisseur, ou vide directement le camion dans le minifinisseur. Le régalage et le réglage du revêtement au râteau sont remplacés par la table du minifinisseur. L’application de l’enrobé est ensuite mécanique. Au lieu d’appliquer l’enrobé dans une cour de particulier par jour, les salariés en réalisent deux au quotidien. De plus, cet équipement permet d’exécuter des enrobés sur plusieurs jours par semaine. Les compagnons peuvent donc effectuer des chantiers de plus grande ampleur.
Impact sur les risques
Impact qualité et RSE
Performance de cette solution
Rendement (gains / coûts)
Pour 1 euro investi, cette solution génère 1,95 euro de gain.
Retour sur investissement
L’investissement est amorti en un an et huit mois.
Bilan par salarié/an
L’économie par salarié est de 3 557 euros chaque année.
Économie réalisée
L’économie globale réalisée est de 106 703 euros (gains - coûts).
Bilan économique
Période envisagée : 5 ans
Effectif concerné : 6 personnes
La quasi-mécanisation de l'application des enrobés pour de petites surfaces a permis à l'entreprise d'augmenter son nombre de chantiers. Auparavant, les salariés réalisaient une cour de particulier en enrobés, désormais ils effectuent deux ouvrages par jour. Cet équipement permet d'enchaîner cette tâche de revêtement sur plusieurs jours consécutifs par semaine. Ils travaillent aussi sur des chantiers dont la surface à revêtir est plus importante.
L'entreprise a ainsi mis en œuvre cinq fois plus d'enrobés : 3 000 tonnes contre 600 auparavant. Le volume et la marge sur le prix de vente d'enrobés revêtus compensent les dépenses liées au matériel acheté et loué.
L'entreprise travaille aussi plus rapidement. Cela permet d'appliquer un tonnage d'enrobés plus important et donc de facturer plus de surface, ce qui augmente sa marge par rapport à ses dépenses d'achat et de mise en œuvre.
Même si l'entreprise n'a pas eu à assurer un SAV significatif, la qualité du revêtement et les finitions sont meilleures, réduisant d'éventuelles reprises.
Coût
Décision |
600 € |
Achats |
60 000 € |
Formation |
5 700 € |
Production |
35 247 € |
Entretien |
10 300 € |
Total Coûts | 111 847 € |
Gains
Production |
75 600 € |
Développement durable |
22 950 € |
Contrats / ventes |
120 000 € |
Total Gains | 218 550 € |
Coût
Décision 600 € Temps de recherche, recueil d'informations et prise décision par le chef d'entreprise 600 € |
Achats 60 000 € Achat d'un mini-finisseur 45 000 € Coût de l'assurance 15 000 € |
Formation 5 700 € Coût de la formation avec formateur externe 1 290 € Coût de la formation des salariés concernés 4 410 € |
Production 35 247 € Amenée et repli du matériel 19 125 € Location du mini-chargeur 11 250 € Coût du carburant du mini-finisseur 3 045 € Coût du carburant de la mini-chargeuse 1 827 € |
Entretien 10 300 € Coût des pièces d'entretien du mini-finisseur 7 500 € Temps d'entretien du mini-finisseur 2 800 € |
Total Coûts 111 847 € |
Gains
Production 75 600 € Temps de mise en oeuvre/chantier 75 600 € |
Développement durable 22 950 € Coût de la perte d'enrobés non appliqués 22 950 € |
Contrats / ventes 120 000 € Marge sur les nouveaux chantiers 120 000 € |
Total Gains 218 550 € |