S’équiper d’une plate-forme élévatrice à maçonner
Une entreprise de maçonnerie décide de doter ses équipes de plates-formes élévatrices. Les compagnons peuvent désormais travailler à hauteur d’homme et dans de meilleures conditions : les palettes de parpaings et de colles sont acheminées directement sur la plate-forme par un chariot élévateur. Ce dernier assure aussi le déplacement des plates-formes : un gain de temps et d’énergie par rapport au montage d’échafaudages traditionnels ou de tréteaux.
Date de mise à jour : 20 févr. 2020
Impact en prévention
Le risque de chutes de hauteur est fortement limité, les compagnons travaillant sur une plate-forme large et longue, dotée de protections collectives continues dans l’espace. Les manutentions sont réduites puisque la manutention et le stockage des palettes de matériaux et de colles sur la plate-forme se réalisent à l'aide de la grue ou du chariot élévateur, ainsi que le déplacement des tables.
Les postures pénibles sont restreintes car les compagnons peuvent régler les tables pour travailler à hauteur d'homme.
Des plates-formes à maçonner équipées de protections collectives
L’entreprise a investi dans huit plates-formes élévatrices réglables et dans autant de réhausses : ses compagnons peuvent ainsi travailler à hauteur d’homme, ce qui limite les positions inconfortables et améliore la qualité de réalisation. Les plates-formes sont équipées de protections collectives continues pour assurer la sécurité des salariés. Elles sont suffisamment larges et longues pour permettre à plusieurs compagnons de travailler côte à côte.
Une amélioration des conditions de travail bénéfique à tous
Les maçons voient une amélioration immédiate de leurs conditions de travail, avec la suppression de tâches pénibles (montage et démontage des échafaudages) et la possibilité de travailler constamment à hauteur d’homme. L’entreprise y gagne aussi sur la durée de réalisation des ouvrages : la solution fait consensus et aucun retour en arrière n’est envisagé.
Des échafaudages et des tréteaux étaient employés
Les salariés devaient monter et démonter des échafaudages ou des tréteaux pour chaque zone travaillée, ou déplacer manuellement des échafaudages roulants. Il était impossible de changer la hauteur du poste de travail.
Les compagnons utilisent des plates-formes élévatrices réglables
Les plates-formes élévatrices sont acheminées et déplacées par grue ou par chariot élévateur, qui assurent aussi le transport des palettes de parpaings et de colle sur les plates-formes. Les salariés travaillent dans un environnement sécurisé, grâce aux protections collectives continues entre les plates-formes. Ils peuvent régler les plates-formes et les réhausses pour maçonner à hauteur d’homme.
L’installation d’une grue ou d’un chariot élévateur permet de résoudre plusieurs problématiques du chantier : grâce, d’une part, au transport des palettes de matériaux (parpaings et colles) et, d’autre part, à la mise en place et au transport des plates-formes élévatrices, les salariés n’ont plus à monter et démonter manuellement des supports type échafaudages ou tréteaux.
La plate-forme élévatrice, équipée de protections collectives, permet le travail en équipe et en tout sécurité.
Impact sur les risques
Impact qualité et RSE
Performance de cette solution
Rendement (gains / coûts)
Pour 1 euro investi, cette solution génère 2,41 euros de gains.
Retour sur investissement
Cette solution est rentable en un peu plus de deux ans.
Bilan par salarié/an
Le gain par salarié s’élève à 725 euros par an.
Économie réalisée
L’économie globale réalisée est de 304 580 euros (gains - coûts).
Bilan économique
Période envisagée : 7 ans
Effectif concerné : 60 personnes
L’investissement dans les huit tables élévatrices est important, que ce soit pour l’achat des matériels ou la formation des salariés à l’usage des plates-formes (Caces 1A). Mais le retour sur investissement est rapide, les principaux gains se situant au niveau de la réalisation de la maçonnerie, beaucoup plus rapide, et de la mise en place des tables, plus facile que le montage/démontage d'un échafaudage.
La durée de vie annoncée des matériels est de sept ans, mais au bout de six ans d’utilisation vous pourrez constater qu’ils restent en très bon état.
Coût
Achats |
136 000 € |
Formation |
20 400 € |
Production |
10 500 € |
Entretien |
48 400 € |
Total Coûts | 215 300 € |
Gains
Installation |
5 880 € |
Production |
490 000 € |
Entretien |
24 000 € |
Total Gains | 519 880 € |
Coût
Achats 136 000 € Achat des tables à maçonner 136 000 € |
Formation 20 400 € Formation Caces opérateurs 4 200 € Coût de l'immobilisation des salariés 8 064 € Renouvellement Caces 2 760 € Renouvellement Caces 5 376 € |
Production 10 500 € Coût de la grue pour les rotations des tables 10 500 € |
Entretien 48 400 € Vérification semestrielle 28 800 € Entretien sur le chantier 19 600 € |
Total Coûts 215 300 € |
Gains
Installation 5 880 € |
Production 490 000 € Gain de temps sur la réalisation de la maçonnerie 294 000 € Coût annuel montage et démontage échafaudage 196 000 € |
Entretien 24 000 € Gains sur renouvellement échafaudage 24 000 € |
Total Gains 519 880 € |