252 Dossier CSE

    ©Louise Mercier

    La Snie (Société nouvelle d’installations électriques) qui emploie 530 salariés, a mis en place un Comité Social et Economique (CSE) dès avril 2018, avant de passer en conseil d’entreprise*. Très active en prévention, l’entreprise cultive le dialogue social « comme un levier d’amélioration des conditions de travail et de performance », plaide son directeur général, Laurent Crief.

    1 Organisation

    La direction a choisi d’aller au-delà des obligations réglementaires : « Le conseil d’entreprise compte 16 titulaires et suppléants plutôt que 12, afin d’être aussi représentatif que possible, justifie Laurent Crief. Le système des commissions, dont la CSSCT, permet d’intéresser davantage de salariés au fonctionnement de l’instance, tout en structurant nos réunions mensuelles. » Si l’entreprise privilégie un renouvellement régulier des membres, la CSSCT fait exception, « les questions de santé-sécurité demandant une sensibilité et une formation spécifiques. »

    2 Culture prévention

    La CSSCT s’appuie sur un service QSE « impliqué, autonome et doté de moyens importants », souligne Laurent Crief. Les visites de chantier sont réalisées en collaboration avec cette entité, amenée en outre à faire remonter des informations. Cette coopération a donné lieu récemment à l’aménagement de postes pour les travailleurs handicapés dans les ateliers avec le concours de la médecine du travail.

    3 Remontées terrain

    « Dans un secteur où les risques sont importants, entretenir un dialogue direct avec le terrain constitue un prérequis en prévention, affirme Laurent Crief. Si le premier référent d’un compagnon est son responsable hiérarchique, nos salariés savent qu’ils peuvent aussi faire part d’un problème grave directement au service prévention et à la CSSCT : nous partons du principe que nous devons nous en occuper tous ensemble. » Chaque réunion de la CSSCT est précédée d’une visite sur chantier pour repérer les éventuels problèmes et les mettre à l’ordre du jour.

    4 Partenaires

    Ce souci de « travailler dans le même sens » avec le plus grand nombre d’acteurs se reflète dans la place accordée par la Snie à ses partenaires en prévention. « L’OPPBTP, la Direccte, la Carsat et la médecine du travail assistent quasiment à toutes nos réunions », indique Laurent Crief.

    *Par accord d’entreprise majoritaire ou de branche étendu pour les entreprises dépourvues de délégués syndicaux, un conseil d’entreprise peut être mis en place. Il exerce alors l’ensemble des attributions reconnues au CSE et négocie les accords collectifs d’entreprise ou d’établissement.

    Le point de vue d’Alain Lacroix, responsable de la CSSCT

    « Depuis 38 ans à la Snie, j’étais président de l’ex-CHSCT et j’ai repris ces fonctions à la CSSCT où j’ai été réélu comme une grande partie de l’ancienne équipe. L’intérêt du CSE, c’est de pouvoir assister à toutes les réunions et à la présentation des sujets portés par l’ensemble des commissions, ce qui enrichit les échanges et procure une vision plus globale des enjeux de l’entreprise et des actions proposées. »

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