Les risques psychosociaux dans le BTP.

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    Depuis la loi santé au travail du 2 août 2021, les services de prévention et de santé au travail, doivent inclure des services spécifiques à l’attention des chefs d’entreprise. Or, pour ces publics, les risques psychosociaux sont réels, surtout en cette période post-crise sanitaire de hausse des prix et de pénurie des matériaux. «Le contexte économique et le retour d’activité génèrent beaucoup de fatigue et jouent sur le moral», témoigne Cécile Beaudonnat, chargée des questions de santé-sécurité à la Capeb. 23 % des répondants de la huitième édition du baromètre Arti Santé BTP assurent ainsi travailler plus de 60 heures par semaine. 34 % déclarent avoir été en difficulté psychique en 2021.

    Logique de projet: bon pour la santé

    Une fatigue et un stress néanmoins compensés. Olivier Torres, professeur rattaché à l’Université de Montpellier, fondateur de l’observatoire Amarok, travaille depuis des décennies sur la santé des dirigeants. Pour cet expert, être entrepreneur, malgré la charge de travail, peut être salvateur. «La logique de projet, le fait d’être maître de son destin, d’avoir le sentiment de réussir, est bon pour la santé.» Pour les chefs d’entreprise et artisans indépendants, il s’agit donc de faire la balance entre le meilleur et le moins bon. C’est ce que propose un nouveau dispositif, déployé par la FFB : Amarok e-santé. «Il leur permet d’évaluer les événements de vie professionnelle positifs et négatifs», explique Olivier Torres. Si le négatif l’emporte, un test de dépistage du burn-out est déclenché. En cas de risque lourd, une mise en contact avec un psychologue est proposée.

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