Roy Travaux récolte les fruits de ses investissements

Installée à Pouydesseaux et à Mont-de-Marsan, dans les Landes, Roy Travaux est une entreprise indépendante de travaux publics qui emploie aujourd’hui 108 salariés. Sa particularité est qu’elle œuvre à 85 % dans l’industrie, sur des projets complets : terrassement, pose des réseaux, voirie mais aussi démolition-déconstruction de bâtiments existants avec recyclage sur place des matériaux réemployables. Sensible à son impact environnemental, le groupe est aussi soucieux de proposer de bonnes conditions d’hygiène à ses salariés. Roy Travaux dispose d’une petite dizaine de roulottes de chantier (dont une avec panneaux solaires, lire encadré) équipées de WC, d'un point d’eau, d’un coin vestiaire et d’une salle de pause chauffée avec micro-ondes et frigo. Le tout dans un gabarit compact d’environ 5 m x 2,20 m, qui peut être remorqué par de simples fourgons, rendant les déplacements entre l’entreprise et le chantier très faciles. « Les roulottes sont en libre-service aux dépôts, les chefs d’équipe les prennent comme ils le souhaitent lorsqu’un chantier démarre, c’est très simple d’utilisation. Lorsque nous travaillons sur des chantiers plus importants en collectif, nous utilisons les bases vie communes, équipées elles aussi de toilettes et de salles de pause », précise le P-DG. Quid des douches ? « Cela reste rare dans nos métiers. Il y en a à disposition dans nos dépôts mais elles sont peu utilisées, les compagnons préfèrent rentrer le soir directement du chantier et se doucher à la maison. »

Une démarche très constructive

Pour le chef d’entreprise, l’impact de ces mesures est aussi économique. « Nous avons mis un peu de temps à nous rendre compte des bénéfices, car c’est un investissement et le retour se fait plutôt sur du long terme. Un équilibre financier s’est dégagé et aujourd’hui nous connaissons une hausse de la productivité, une baisse du nombre d’accident et donc de jours d’arrêt », souligne-t-il. Ces meilleures conditions sur le chantier créent une bonne ambiance de travail et de la communication entre les compagnons. « C’est très constructif pour trouver des solutions d’amélioration de nos conditions de travail et de sécurité. Cela joue aussi en faveur de la réputation du groupe, nous avons beaucoup plus de facilité à recruter qu’il y a quelques années. Enfin, cela a renforcé les liens que nous avons créés avec des organismes qui nous accompagnent comme l’OPPBTP et la Carsat », conclut Régis Roy.