Glissements de terrain et effondrements d’ouvrage : trois questions-réponses pour travailler en sécurité

Des événements météorologiques intenses peuvent provoquer des glissements de terrain, des effondrements d’ouvrage ou de cavité souterraine, des tassements ou des affaissements, des éboulements et des chutes de bloc sur une route.

Les entreprises sont alors en première ligne pour assurer la sécurité des usagers… sans se mettre en danger !

Selon les cas, il va falloir dévier la circulation, aménager des itinéraires alternatifs, déblayer une voie, réaliser des purges ou intervenir sur une falaise, effectuer des réparations provisoires avant une remise en état définitive.

1. Interventions d’urgence, comment les préparer ?

On le sait, l’entreprise va recevoir un grand nombre d’appels et de demandes urgentes. Mais, pour autant, toutes les urgences le sont-elles vraiment ? Notre conseil : récupérer le maximum d’informations auprès du client pour bien qualifier l’intervention (localisation précise, moyens d’accès, dégâts constatés, danger pour les intervenants et les usagers…). Ainsi, vous pourrez effectuer les travaux avec le matériel adapté.

2. Quand et qui doit intervenir ?

En cas de vent fort et de précipitations intenses, il faudra, parfois, attendre que les conditions météorologiques reviennent à la normale. Déclenchez et recevez des alertes afin d’anticiper et de reprendre l’activité en sécurité via des sites internet et les applis météo pour profiter d’une accalmie.

Faute de quoi, l’équipe s’expose à des risques inutiles et la qualité de travaux ne sera pas optimale. De même, l’équipe envoyée sur place sera expérimentée et habituée à ce type d’interventions afin d’adopter les bons réflexes. Plus le mode opératoire est connu et rodé avant l’intervention, mieux cela se passe ! Et pensez à mettre à jour votre document unique d’évaluation des risques professionnels.

3. Quel type d’intervention et quel matériel prévoir ?

Après avoir qualifié l’urgence à traiter, l’équipe devra effectuer une mise en sécurité, et non une réparation complète. En accord avec le gestionnaire de l’infrastructure, prévoir d’interdire l’accès aux tiers pour protéger le périmètre.

Il faudra également traiter les éléments instables ou qui risquent de tomber voire conforter l’ouvrage si nécessaire.
Pour intervenir, l’entreprise utilisera les équipements adéquats, avec du personnel formé et autorisé à conduire les engins par leur employeur.
Le drone peut enfin vous permettre d’évaluer la situation avant de pénétrer dans une zone à risques.