Actualité décret DMST dossier médical en santé au travail

    ©GettyImages - Hinterhaus Productions

    Amiante, plomb, silice, acides résines, colles, solvants, huiles de coffrage, pollutions diverses des sols… Autant d’expositions rencontrées par les travailleurs du BTP. Ces agents chimiques, sources potentielles de maladies professionnelles et d’accidents du travail, seront au cœur des échanges des Journées nationales de santé au travail dans le BTP, du 31 mai au 2 juin 2023.

    Les organisateurs, ASTBTP 13 et le GNMST BTP*, estiment, dans un communiqué, que cette problématique de santé au travail est encore trop souvent sous-évaluée. Quelque 400 médecins du travail, infirmiers en santé au travail, préventeurs du BTP sont attendus.

    Évaluation du risque chimique, responsabilité du médecin du travail en matière de traçabilité des expositions, exposition des maçons fumistes, perception des risques en milieu confiné figurent parmi les trente thèmes abordés lors de ces journées. Une intervention de l’OPPBTP portera sur le sujet des fibres et poussières.

    Consulter le programme des Journées nationales de santé au travail dans le BTP.

    Le BTP représente moins de 9 % des salariés inscrits au régime général mais 14 % de l’ensemble des accidents du travail et 15 % des maladies professionnelles reconnues dans tous les secteurs (Source : Cnam). Cette sinistralité connaît néanmoins une baisse encourageante depuis 2019. Pour la professeure Marie-Pascale Lehucher-Michel, présidente du comité scientifique des 36es Journées : « Il est possible d’approfondir cette tendance à la baisse en améliorant les moyens de prévention collective et individuelle. Cette amélioration passe notamment, à l’échelon national, par le développement de l’organisation de la surveillance biologique des expositions des salariés, qui permet de mieux identifier les facteurs à l’origine des niveaux d’exposition les plus élevés, que ce soit dans l’air ou sur des surfaces contaminées, et par la familiarisation des médecins du travail et autres acteurs de la santé au travail à ce type de surveillance. »

    Ces journées permettront notamment aux médecins du travail de « se familiariser avec les référentiels, les bases de données, les méthodes de traçage des risques et de suivi médical, de découvrir les résultats d’enquêtes et de baromètres », souligne le docteur Sophie Dumas, médecin du travail à l’ASTBTP 13.

    *Association des services de santé au travail du bâtiment et des travaux publics des Bouches-du-Rhône et Groupement national multidisciplinaire de santé au travail.

    En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de Cookies. Ceux-ci nous permettent de connaitre votre profil preventeur et d’ainsi vous proposer du contenu personnalisé à vos activités, votre métier et votre entreprise. En savoir plus