Transition écologique au sein de l’entreprise : peu d’actions déployées selon une enquête

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    Une large majorité des actifs français, 81 %, estiment que la transition écologique est un enjeu stratégique pour leur structure, selon une consultation de l’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail (Anact) organisée à l'occasion de la Semaine pour la QVCT. Cette enquête portait sur le thème de la transition écologique au sein de l’entreprise. Quelque 1400 actifs dont une majorité de cadres y ont répondu.

    Autres résultats : 86 % des actifs perçoivent que les actions d’amélioration des conditions de travail peuvent contribuer à la transition écologique et 91 % déclarent en parler au travail (dont 55 % très souvent ou assez souvent). De plus, 60 % des représentants du personnel ont traité ces derniers mois d’un sujet en lien avec la stratégie et la politique environnementale.

    Les écogestes privilégiés au détriment des actions organisationnelles

    Les actions ne semblent toutefois pas à la hauteur des enjeux selon l’enquête qui souligne que la prise de conscience reste partielle.

    Pour 52 % des répondants dont l’établissement est actif sur ces questions, seules « quelques actions » en faveur de la transition écologique ont été mises en œuvre. Il s’agit prioritairement des écogestes (82 %), des questions de mobilité (69 %) ou de la sensibilisation des salariés (63 %).

    Ces actions concernent moins les dimensions préventives (44 %), organisationnelles (36 %), stratégiques (32 %) et les questions de formation et compétences (24 %).

    Lorsque le thème est abordé dans l’entreprise, le dialogue se déroule en priorité entre salariés (75 %) - et reste souvent informel -, devant le dialogue en réunion avec la direction (47 %) ou en réunion d’équipe avec les managers (42 %).

    Enfin, l’implication des acteurs du dialogue social en matière de transition écologique concerne en priorité l’information-consultation (pour 64 % des représentants du personnel actifs sur ces questions) ou la mobilisation des salariés (44 %) davantage que les dimensions de négociation (23 %) ou de participation à la décision stratégique.

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