Actualité_Semaine QVT Anact 2022

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    Un sentiment domine chez les actifs : leur travail a du sens, pour 84 % d’entre eux, interrogés dans le cadre du sondage Opinion Way pour l’Anact*, à l’occasion de la Semaine de la qualité de vie au travail qui se tient partout en France jusqu’au 24 juin.

    Trois grandes dimensions contribuent à parts égales au sens au travail :

    • le sentiment d’utilité : spontanément, les actifs qui estiment avoir un travail qui a du sens évoquent avant tout un travail utile à la société, qui rend un service à la population. Ils citent notamment les métiers ayant une utilité sanitaire et sociale, dont les métiers de la construction et du logement.
    • le besoin de cohérence éthique : la cohérence des valeurs professionnelles et personnelles joue un rôle majeur dans la perception d’un travail qui a du sens. Cela se traduit par la possibilité de faire un travail de qualité et dans de bonnes conditions et par le fait d’être en accord avec ses valeurs et de bien équilibrer ses temps de vie.
    • et la capacité du travail à contribuer au développement personnel : possibilité de s’exprimer au travail, d’apprendre, de progresser, et d’évoluer professionnellement…

    Spontanément, les actifs ayant le sentiment que leur travail n’a pas de sens évoquent surtout un sentiment d’inutilité, un manque de reconnaissance, ou encore un travail pénible.

    Un besoin de progresser et de s'exprimer

    Un certain nombre d’actifs expriment cependant un écart entre ce qu’ils attendraient d’un travail « qui a du sens » et leur travail actuel. Ils déplorent notamment une rémunération insuffisante (34 %) et un manque de reconnaissance (32 %). Ils souhaiteraient pouvoir davantage s’épanouir et progresser dans leur carrière (31 %) mais aussi s’exprimer et faire des propositions sur leur travail (23%). Ils aspirent à des pratiques managériales plus en accord avec leurs valeurs (32 %), à un travail réalisé dans de meilleures conditions (24 %) mais aussi ayant un impact positif en matière d’écologie (36 %).

    Une part importante des actifs, quatre sur dix, se déclarent prêts à quitter leur emploi actuel pour un travail ayant plus de sens. Et parmi eux, une proportion plus importante de jeunes, de managers et de femmes.

    « Le sondage montre également que loin de la représentation d'une quête de sens au travail essentiellement individuelle, répondre à ces aspirations implique des démarches collectives permettant de mieux reconnaître le travail, de le réaliser dans de bonnes conditions, de construire des parcours professionnels pour tous », indique Richard Abadie, directeur général de l’Anact.

    *Sondage réalisé du 13 au 20 mai 2022 : échantillon de 1034 actifs interrogé par questionnaire auto-administré en ligne. L’échantillon a été constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de situation professionnelle et de région de résidence.

    Retrouvez les résultats de ce sondage sur le site de l'Anact.

    Consulter le programme de la Semaine pour la qualité de vie au travail

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