271 Prison Gradignan

    1. Retour d’expérience et gestion des contraintes

    La construction des deux miradors s’inspire du retour d’expérience de l’entreprise Travaux du Midi, filiale de Vinci Construction, au centre pénitentiaire des Beaumettes (Marseille). À Bordeaux-Gradignan cependant, le mode opératoire diffère. « Les contraintes sismiques auraient nécessité le coulage en place de grandes bandes de clavetage à la jonction entre la dalle du poste de surveillance et le fût du mirador », explique le responsable du gros œuvre. La présence d’une ligne RTE empêchait le montage de l’échafaudage requis.

    2. La réalisation au sol du poste de surveillance

    Le choix a donc été fait de réaliser le poste de surveillance au sol, avant de le déposer à 17 mètres de haut sur le fût du mirador. L’entreprise en a profité pour faire appel au plus grand nombre de corps d’état possible : gros œuvre pour les voiles et la dalle haute (toiture), mais aussi étanchéité, pose des menuiseries extérieures en acier et du bardage, sans oublier les garde-corps provisoires. Autant de tâches en moins à effectuer en hauteur.

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    3. Le levage et la dépose à la grue mobile

    Levé à l’aide d’une grue de 450 tonnes, l’ouvrage ainsi constitué a été déposé sur le plancher bas du mirador, lui-même coulé en place pour reprendre les aciers liés aux contraintes sismiques. Au sol, le terrain a été renforcé à quatre emplacements (d’une surface de 7 m2 chacun), de façon à recevoir les patins de la grue et en supporter le poids (160 tonnes par patin). L’échafaudage de pied monté autour du fût du mirador permet à l’équipe en charge de l’opération d’accéder au platelage pour réceptionner et positionner l’ouvrage.

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